Chute

Une fois n’est pas coutume, c’est ma moto qui prend une photo de moi ! – Photo : Mark Harling, 2017

Je vous tanne le cuir avec cela…

Ce week-end il a fait chaud, très chaud. Là où j’étais, il faisait 36°C. Je descendais à destination en voiture avec la climatisation dans un confortable 21°C et en y allant, j’ai croisé énormément de motard(e)s sur la route. J’ai croisé beaucoup de groupes en sportive, en moto custom… Il faisait tellement chaud, difficile de garder le casque, alors le pantalon en cuir, je ne vous dit pas. La tentation était visiblement très forte de rouler léger.

Pour ma part, je partais rouler sur circuit, la moto sur la remorque.
Autour du circuit, il y avait bien sûr les participants mais également des motards venus regarder, l’occasion de se promener en couple. Beaucoup étaient vêtus du blouson et d’un simple jean, avec ou sans bottes de moto. Une femme m’a marqué l’esprit car elle portait un jeans de ville et d’élégantes bottines à talons hauts en cuir façon cuir de daim.

Alors que je roulais sur circuit, j’ai commis une erreur de pilotage et je suis tombé. Oh, pas vite, j’ai glissé sur la piste à 70 km/h, sur les fesses. J’avais bien sûr la combinaison intégrale et à part le coude un peu brûlé, je m’en suis sorti indemne. C’est le cuir d’une vache qui m’a sauvé et je lui en suis très reconnaissant. Dans ma chute, mes bottes de moto ont été râpées au niveau des malléoles, sur les deux pieds.

En fait, si j’avais été habillé comme cette dame que j’ai vu le lendemain de ma chute, je partais directement à l’hôpital, au lieu de finir mon roulage et de recommencer (certes un peu courbaturé) le lendemain.

Je vous assure qu’il faisait chaud sous la combinaison et que la dorsale rajoutait un isolant. Les 20 minutes de chaque séance étaient difficilement supportables, et pourtant, c’est bien cette coque de cuir qui me tenait chaud qui m’a offert sa protection lors de ma chute.

Prenez soin de vous, portez vos protections, toutes vos protections. Il m’arrive de me demander quand je roule sur la route si ne pourrais pas alléger un peu. Ce genre d’incident ma rappelle combien je suis fragile face au bitume. Sortez couverts ! Finalement, la protection, ça ne coûte pas la peau du … !